L’Automne
Les colchiques qui garnissent les près
Annoncent, hélas, la fin de l’été C’est
l’instant magique où la forêt Revêt son
manteau pourpre et doré
Le vigneron, pour
faire son vin S’empresse de récolter ses
raisins Le paysan, jour après jour Achève
ses derniers labours.
Les matins, chargés
de brumes et de rosée Invitent à la
cueillette des bolets Le soleil envoie ses
rayons Eclairer doux et frais vallons
Doucement la nature, c’est fatal Abandonne
sa parure automnale Les feuilles
emportées par le vent Tombe sur le sol en
tourbillonnant
Quand enfin aura cessé
Ce voluptueux ballet Tonitruant, et sabre au
clair Surgira le général "Hiver "
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